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  • Patrick ARDUEN
  • Voici un écho de ma voix afin que vive la poésie sur votre longueur d'onde !
  Après plusieurs recueil de poèmes, "Mon Pigeon voyageur" s'envole dans un CD musical accompagné de 15 artistes de Bretagne !
  Soirées poétiques, veillées, spectacle
  • Voici un écho de ma voix afin que vive la poésie sur votre longueur d'onde ! Après plusieurs recueil de poèmes, "Mon Pigeon voyageur" s'envole dans un CD musical accompagné de 15 artistes de Bretagne ! Soirées poétiques, veillées, spectacle
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Pendant que nous rêvons

Pendant que nous rêvons

la pluie tombe en sourdine

- le flux et le reflux,

de touts petits ballons

au carreau tambourinent

 

(Cadence, inédit, 1975)

 

 

Nous irons vers le sud sans tambour ni trompette

Battant petit cœur et petit  bonheur de fête

Jouant pastouriaux un air lointain de pipo

 

(Nous irons vers le Sud , inédit, 2003)

 

Et je boirai de l’eau dans le creux de ta main

Ce sera d’un village assoupi la fontaine

Je boirai sur tes lèvres un arôme d’anis

 

(Nous irons vers le Sud , inédit, 2003)

 

 

Le philtre de l’amour est dans le marc de café

Le temps passe goutte à goutte à petites gorgées

Le philtre de l’amour est au fond de mon cœur

 

(Le chaudron de l’amour, inédit, 2002)

 

 

Soyons les jardiniers de notre paysage,

Veillons à préserver ce fragile héritage !

 

(Planète grappillée, inédit, 2003)

 

 

Si quelque part Vous m’écoutez

Rafraîchissez les fronts brûlants

Et saisissez les mains tendues !

 

(Si quelque part Vous m’écoutez, inédit, 2001)

 

 

 

Entre deux vers il faut se saouler à l’absinthe

Du voyage artificiel de Charles Baudelaire

L’alexandrin vaut mieux que le vers solitaire !

 

(Les fleurs du bien et du mal, Le Plantaire celtique, 1996)

 

 

Car les mots du Breton sonnent la mélodie du monde,

Ils chantent en toute langue, et pour mille printemps,

Setu perak e garan ma Bro, hag e vugale !

 

(Le pot-aux-roses, Le Plantaire celtique, 1996)

 

Que ferez-vous de vos soucis ?

Jetez-les aux orties, tout au fond du jardin,

Car c’est ainsi qu’on les oublie !

 

(L’indicatif du jardinier, Le Plantaire celtique, 1996)

 

 

Me faudrait une horloge au rythme nonchalant

Qui traîne les savates aux heures de bonheur,

Et qui aux rendez-vous cruels se trompe d’heure

 

(Le spleen des cocotiers, Le Plantaire celtique, 1996)

 

 

Je reste vertical et seul en souvenir

De l’antique forêt d’Armorique abattue

 

Et notre résistance au cœur de Brocéliande

Est une longue histoire gravée de cicatrices.

 

(Tempête dans un chêne, Le Plantaire celtique, 1996)

 

 

Mon vieux pays est un morceau du monde où courent des ruisseaux

Et battent les cœurs depuis peut-être cent fois mille printemps,

Ni meilleur ni pire qu’un autre, mais à nul autre pareil.

 

 

Mon vieux pays est un morceau du monde où courent des ruisseaux

Et battent les cœurs depuis peut-être cent fois mille printemps,

 

Les écluses lentes vont au fil des halages entre Brest et Nantes,

Et le carillon des cloches aux grands jours de la vie chante 

Mon vieux pays !

 

(Epopée de la Bogue d’or, Le Plantaire celtique, 1996)

 

 

les fleurs du paradis seront les seules

au-delà de nos pâles plaisirs,

Et c’est pourquoi je m’émerveille

Des rayons sacrés du soleil

 

(Les fleurs du paradis, Le Plantaire celtique, 1996)

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